Septembre frissonne
Septembre est arrivé, dans ses relents de pluie ;
Le soleil est présent mais les matins m'ennuient
Tant la fraîcheur le l'aube fait frissonner mon corps.
J'avais rangé ma plume et elle m'en veut encore !
Mais des amis très chers sont venus en vacances :
J'ai délaissé mes vers et remisé mes stances,
Ravie de les revoir, de partager des rires…
Ma maison est petite mais je peux accueillir
Ceux qui ont si souvent amorti mes galères
Et qui m'ont vue comblée dans mon antre solaire.
J'étais leur Cicéron, j'ai cuisiné pour eux,
Et j'étais enchantée de les savoir heureux.
Octobre se profile, le froid déjà s'impose.
Je cueille les soupirs de la dernière rose.
C'est le nain de jardin, un cadeau de Philippe,
Qui, un minois moqueur et le doigt sur sa lippe,
De son regard de pierre observe la terrasse
Où, quand surgit la nuit, s'égarent des limaces.
J'ai fermé les fenêtres. Voilà que je frissonne.
Un goéland s'envole… Je n'aime pas l'automne.
Nina Padilha © 26/09/2014
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