Au vent
Venu d'on ne sait où, ton haleine perlée
Agite les ramées, caresse les jardins.
Toujours vif et léger mais jamais anodin,
Tes colères soudaines m'ont parfois affolée.
Tu fais danser la pluie, complice des orages,
En hérissant la mer de dentelles salées.
Rafraîchissant l'été, tu chasses les nuages.
Tu es encore venu balayer ma terrasse,
En décoiffant l'automne et en laissant des traces
Sur mes vers étonnés de te voir en ces pages.
Nina Padilha © 07/10/2014
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