Paresse frissonnante
Et me voici debout, bien avant le soleil
Car l'aube est encore loin et c'est toujours la nuit.
Pas un bruit, alentour, que le vent qui s'ennuie
D'être seul, à errer, quand la ville sommeille.
Quelques vers de guingois appréhendent Novembre
Titillant mes pensées, mon cœur resté en veille.
Le silence est chagrin et ma plume se cambre
Dans un frisson encré sur des stances bien moindres
Que les rimes passées. J'ai envie de rejoindre
Le rêve inachevé qui traine dans ma chambre.
Nina Padilha © 01/11/2014
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