La lenteur des jours
Le temps semble figé. Les aiguilles plombées
Avancent lentement. Par la fenêtre bée
S'invite le printemps. Ma plume est arrêtée.
Rares êtres vivants dans les rues désertées.
Dans les couloirs, personne.
Dans l'oppressant silence qui étouffe la ville.
La brise caressant les heures immobiles,
Je regarde mes plants, assoiffés, implorants,
Je m'inquiète soudain d'un flux désaltérant.
Je remplis ma bonbonne.
Ah, ces fleurs parfumées qui embaument mes jours !
Patience végétale enseignée chaque jour.
Elles me disent la sève aux secrets de la terre,
Les semences perdues, la vie et ses mystères
Qui, à présent, bourgeonne.
Nina Padilha © 05/04/2020
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