Comme chantait la Môme
J'arriverai bientôt, impassible, sereine,
Pour vivre mon hiver affranchi de migraines.
Voilà comment je suis, mon être devenu,
Je peux enfin aimer la candeur des mains nues.
Pour ne plus succomber, en sabrant ma mémoire,
Aux jours qui ont déteint, salissant mon histoire,
Envie de décamper, de refermer ma porte.
Repartir de zéro, voilà ce qui importe.
Mes combats inutiles, mes rêves sabordés,
Ma vie à pile ou face, ou sur un coup de dés
D'amères décisions pour des choix erronés,
Les sourire d'autrui cherchant à me berner…
Souvenirs d'autrefois, résurgences d'alors,
Les faims inassouvies qui me hantent encore.
Mes comptes outragés, sentences dépassées.
C'est payé, balayé, je me fous du passé !
Nina Padilha © 18/01/2012
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