Un certain rayon bleu
Septembre se termine dans un soupir frileux.
Dans le ciel, ce matin, aux embruns dispersés,
Des oiseaux migrateurs, les ailes empressées,
S'éloignent vers le sud. Un certain rayon bleu
Attendu au printemps, n'est toujours pas venu.
Quand donc paraîtra-t-il ? Dans ce monde houleux
Qui n'offre aucune chance aux auteurs inconnus
J'avais, sans le vouloir, décroché la timbale.
Mais le sort, ricanant, m'oppose une cabale.
J'ai le cœur nauséeux de pensées contenues.
Nina Padilha © 26/09/2015
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