les-nouvelles-chaises-de-nina

Ton nom vient s'imposer toujours

Dans les silences qui m'entourent.

Une muraille de douleurs

Sans équivoque, sans pudeur.

En ricochant sur mes pensées,

Qu'il s'ingénie à offenser.

En chevauchant la moindre phrase,

Toutes les rimes qu'il écrase.

Ton nom qui cogne, qui fascine

En insinuant ses racines.

Dressé, énorme, vertical,

Sur l'horizon un peu bancal

Des libertés que je courtise.

Ton nom, il faut que je le dise

Pour qu'il s'éloigne quelque peu

De mon devenir si râpeux…

Nina Padilha © 25/11/2013

D'après un poème de Tilk : Ton nom

Il y a des mots imposants
Imposants comme des murailles
Des mots qui imposent le silence
Qui ricochent de phrases en phrases

Des mots qui s'enracinent dedans

Des mots qui font vibrer toutes les cordes

Des mots tel ton nom
Ton nom qui se dresse à la verticale

A la verticale de mon horizon

Tilk © 2013
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