Séléné, Séléné !
Séléné, Séléné… Tu te moques de moi.
Tu troubles mon repos et me remplis d’émois.
Deux heures du matin, tu crois que c’est assez ?
La nuit est bien trop courte et mes rêves cassés
Jonchent mon oreiller. Je ramasse à la pelle.
Je n’insisterai pas. Morphée s’est fait la belle
Et me voici debout, livide, décoiffée,
J’allume la lumière, je me fais un café…
Ne s’est pas estompée ta glaciale influence
J’en subis l’énergie, ta terrible puissance.
Nous voici vendredi, la journée sera blanche…
A ceux qu’on ne voit pas mais qui sont à l’écoute
J’adresse ma supplique. Je sens et point n’en doute
Que mon sommeil viendra bien avant le dimanche.
Nina Padilha © 17/6/2022
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