Sagesse suprême
J'ai froid au bord de mes blessures.
Un vent glacé lèche mon cœur.
Je voudrais que tu me rassures
Mais je ne glane que rancœurs.
J'ai effacé les amours laides
Qui enveloppaient ma tendresse.
Et j'ai brûlé la corde raide
Car désormais je me redresse
Pour avancer, vers l'horizon,
Malgré le dol de ton absence.
Dansent, jolis, dans la maison,
Les vers que je tisse en silence.
J'envie la sagesse suprême,
Dont l'âme pure peut se vanter :
De se connaître enfin soi-même
Sans ombres pour l'épouvanter.
Nina Padilha © 25/09/2015
Retour aux articles de la catégorie Poésie -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 111 autres membres