Pour la beauté du geste
Le temps passe trop vite pour mes yeux qui s'étiolent.
L'élixir du bonheur, dont je serre la fiole,
Sera mon étendard, pour les mois à venir,
Quand l'hiver sera là, qu'il me faudra tenir.
Ô frimas qui menacent
Assaillant ma terrasse.
Ma plume se rebiffe, le vent se fait violent.
Hâte que ça finisse : le jour est désolant.
Et toujours cette pluie avec un ciel d'orage.
Le ciel encor' odieux et d'écrire j'enrage.
Tous ces mots lacérés,
Aux idées acérées.
Quand Yule sera là, mon bouquin terminé,
J'irai revoir la plage, la Méditerranée.
Le cœur en bandoulière ; espérant l'éditeur
Qui voudra bien signer mes gribouillis d'auteur :
Mes poèmes, le reste,
Pour la beauté du geste.
Nina Padilha © 14/10/2016
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