Parcours
J'ai du battre ma coulpe et payer mon écot,
Parfois même affronter les coups de sirocco
Balayant mon chemin obéré de caillasse.
J'ai vu des matins clairs et la chance qui passe…
Entendu des prières ânonnées bêtement
Et souri au vilain fardé de sentiments.
Salué le soleil à l'autre bout du monde
Et vécu plusieurs fois ma dernière seconde.
La muse à bras le corps, j'ai désœuvré sans fin,
Écrit pour respirer sans apaiser ma faim.
Aujourd'hui immobile, je regarde en arrière :
Je suis loin de mes sources, piégée par les ravines.
Un jour je gravirai la dernière colline
En laissant mes poèmes se couvrir de poussière.
Nina Padilha © 10/06/2011
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