J'avance
Ma tristesse est ma joie sans masque protecteur
Quand il est inutile que mon rire, menteur,
Me protège des coups donnés par le destin.
C'est un loup volontaire posé tous les matins
Quand je fais ma toilette. Et la mélancolie,
Qui me prend chaque jour, dès que je sors du lit,
Ne gémit pas longtemps et me laisse tranquille.
Je ramasse des mots, au silence immobile :
Ce brouillon d'hier soir, effacé, palimpseste
Laisse encor' apparaître les aigreurs qui me restent.
Les souvenirs me sont des rochers immuables
Balisant mon vécu, étranges sentinelles…
Mais ça ira. J'avance vers le bout du tunnel.
Ma plume tiendra bon. Ces vers sont publiables.
Nina Padilha © 24/12/2013
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