NITO
Ils se disent poètes,
Chanteurs ou troubadours.
Voyagent dans leurs têtes
Et te parlent d’amour
Qu’ils bradent ou qu’ils excipent,
Vivant de l’air du temps.
Et ces types-là, mon grand,
Ce sont de drôles de types.
Avec de la musique
Ruisselant de leurs mains,
Le regard pathétique
Et le sourire en coin
Qui te nargue ou t’agrippe,
Ils vont où va le vent.
Et ces types-là, mon grand,
Ce sont de drôles de types.
Ton père était ainsi:
Du rêve plein les yeux,
Fugace et indécis.
Mais il était heureux
Quand il vivait vraiment
Du rythme plein les tripes.
Et puis ton père, mon grand,
C’était un sacré type !
Nina Padilha © 8/7/93
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