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L’ignescence des matins

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Enfin surgit l’aurore aux teintes délavées

Secouer la torpeur de l’alcôve froissée.

La lumière ténue se cogne aux volets

Les lueurs étouffées se font plus empressées.

 

Dans la blanche faïence je déverse mes doutes.

Comme une délivrance, apaisant mes brûlures,

L’eau glisse entre mes doigts. Ma colère est absoute ;

La migraine oubliée. Je panse mes blessures

 

Brouhaha de la ville, aux urgences imposées

Besogneuse docile, corvéable à merci.

Pétarade d’ados aux destins sclérosés…

Toute une populace aux rêves endurcis.

 

Et dans cette mélasse engluée de nausées

Danse ma jolie plume sur un rai de soleil.

Les rimes farandolent... Des stances insensées

Qui se font rédemptrices et restent sans pareil.

 

  

 

Nina Padilha © 01/02/23

 

 



31/01/2023
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