Le cavalier d'Orion
Est tombée dans la nuit, une pluie, verticale.
Un orage, tout près, à grondé quelque peu.
Mon sommeil trituré par mes rêves bancals
Concrétisant, charmants, les envies que je peux
Atteindre l'apogée d'une vie d'écriture.
Galope, Cavalier aux sabots étoilés !
J'ai cherché, approché, voici ma sinécure* :
Vérités millénaires m'ont été dévoilées.
Et Junon se retire. Les Césars la remplacent.
Torrides, estivaux, poursuivant l'analemme.
Dans mon antre cosy des ombres se déplacent
Ricanant, grimaçant, inspirant ce poème.
Où je dis mes attentes. D'y croire, ai-je raison?
Mes jumeaux se profilent. C'est mon prochain roman.
Mon cavalier se perd, la nuit, dans l'horizon.
Mais un autre recueil de rimes, aimablement,
Pourrai bien naître là, si vous préférez lire
Mes quatrains hésitants biffés sans prosodie.
Où je narre ma vie en clins d'œil ou délires…
Si vous m'encouragez. Cochon qui s'en dédie !
Nina Padilha © 28/06/2017
* Une sinécure est, à l'origine (au Moyen Âge), un bénéfice ecclésiastique (beneficium sine cura) accordé à un clerc pour lui permettre d'effectuer un travail de recherche sans avoir à assurer de services religieux ou, comme on dit, sans avoir charge d'âmes.
* Juin : de Junon », sœur et épouse de Jupiter, déesse du mariage et du bien-être des femmes. En moyen français juin s'écrivait juing.
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