J'avais une maison
Une propriété, dans un quartier tranquille,
Entourée d'un jardin où riait la nature.
J'avais rangé ma plume, délaissé l'écriture ;
Mes jours étaient heureux à l'écart de la ville.
De jolis colibris, voletaient à foison
Pour l'eau sucrée autour des suspensions mobiles
Dans les étés brûlants roussissant le gazon.
Je n'ai pas vu venir la menace vilaine
Qui changerait ma vie de façon si soudaine.
Dans le sud du Brésil, j'avais une maison…
Nina Padilha © 02/04/2014
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