Et, soudain, un orage
Un éclair a jailli zébrant un ciel de cendre.
Puis la pluie est venue, oblique, obstinée.
J'ai éteint le PC. Fichue, la matinée !
J'ai regardé l'orage commencer son esclandre.
Ma terrasse noyée, parois dégoulinantes.
Les matous apeurés de ce vacarme entendre.
Les bacs débordant d'eau. Et sont courbées les plantes.
Un petit vent frisquet faisant goutter les palmes.
Puis ce fut l'accalmie, les trombes qui se calment,
S'en allant, lentement, d'autres terres pourfendre.
Nina Padilha © 12/06/2015
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