Chaud, bouillant
Phébus, avec entrain, inonde de lumière
La ville surchauffée aux plages aveuglantes.
J'hésite quelque peu. Préférant ma chaumière
Son ombre bienfaitrice, aux chaleurs accablantes.
Le thermomètre monte affichant, arrogant,
Ses degrés orgueilleux, dignes du Sahara.
Tournent ventilateurs… Ma plume, fatiguant,
Se refuse à moi. Quand le jour s'en ira
J'arroserai mes plantes assoiffées, desséchées.
Seuls ravis, les cactus, croissant avec superbe.
Les autres, à la peine, supportant le bûcher
Calcinant les collines où jaunissent les herbes.
Nina Padilha © 14/07/2017
Retour aux articles de la catégorie Agde - poésies -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 111 autres membres