Auguste
Accablée par Phébus, la Méditerranée
Dénude les corps libres, épidermes tannés…
De chaleur et d'embruns est la brise marine
Qui ne rafraîchit guère les vagues saphirines.
Auguste, s'imposant, sur le calendrier.
Ma plume, en goguette, désertant l'encrier,
Les feuillets tapuscrits aux mille poésies…
Le Tamaya en fleurs offrant ses cœurs rosis.
Terrasse ombragée, abritée du soleil,
Les amis de passage, amicales bouteilles,
Dans les verres, glaçons, dansent, tintinnabulent,
Un cru languedocien ou de festives bulles.
Barbecue allumé pour un simple repas
Grillades de saison et salades sympas.
Des rires éclatants sous un azur parfait
C'est l'été agathois pour mon cœur satisfait.
Le torride César attirant les méduses
Sur les plages bondées où la saison s'amuse.
Le hamac assommé de torpeurs estivales,
La platine chantant des airs de Carnaval.
Nina Padilha © 02/08/2013
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