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C’est au bord du solstice que j’offre l’insomnie

De rêves avortés et de pensées rebelles,

L’interminable nuit et la dysharmonie

De relents du passé, de souvenirs poubelle

Qui m’ôtent le sommeil.

Des ombres dégoulinent sur les fenêtres closes

S’immiscent dans mon cœur qui a cessé de battre.

Les craintes réveillées, mon humeur est forclose

Muselant quelques rires qui pourraient se débattre

Ma plume se réveille.

Ramassant les échos transperçant le silence

Résonnant aigrelets comme plaintes d’oiseaux,

Je hisse le drapeau de ma résilience

En tirant le rideau sur cet intermezzo.

Et voilà le soleil.

Nina Padilha © 19/12/22