Voici l'été !
Avant de s'en aller, Junon, quittant le ciel,
Fit don, au général d'un soleil éprouvant.
Ravi de cette aubaine, celui-ci, de plus belle
Fit darder ses rayons dès le matin levant.
Servir Jules et Auguste, ah la belle aventure !
Si les plages bondées, attirent les peaux blanches,
Les jours caniculaires, ne sont pas sinécure.
La mer est bien trop chaude. Les poissons font la planche.
L'orage a éclaté. Il fallait s'y attendre.
La pluie est arrivée, en grosses gouttes molles.
La nature est ravie, le soleil n'est pas tendre !
Aduste est la garigue, crevassés sont les sols.
Les percussions du ciel ont résonné longtemps.
Derrière mes persiennes, courtisant l'accalmie,
Je réveille ma plume et j'écris mon content
En alignant les mots que je tais à demi.
La poésie, toujours. C'est mon violon d'Ingres
Je tisse des soupirs, sans prétention aucune.
Des vers enluminés de prosodie malingre
Où j'exalte la vie, les rêves ou la lune…
Nina Padilha © 09/07/2019
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