Veste de lumière
Je marche lentement, soleil sur mes épaules,
Ma veste de lumière en ces journées d'automne.
Ma plume s'en émeut : cette tiédeur l'étonne !
Aux portes de l'hiver, la brise qui me frôle,
A des effluves doux et des parfums étranges.
Les jardins encor' verts… Mabon n'a plus son rôle ?
Qu'est-il donc arrivé à l'heure des vendanges ?
Entre mer et collines, où vit ma solitude,
Je savoure le temps, plus gentil dans le sud.
Car j'aime les beaux jours. Les frimas me dérangent.
Nina Padilha © 24/10/2014
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