Un SDF est mort
Sous le porche, assis, il attendait matin
Cet homme miséreux dans son maigre manteau.
Quelques mots suppliants tracés sur l'écriteau
Pour des passants pressés avec des yeux éteints.
Son cœur est épuisé. Pourquoi tenir encore ?
Il égrène, morose, des souvenirs déteints
A ce petit moineau qui sautille et picore
Des miettes oubliées avec avidité.
Il regarde l'oiseau. Un soupir, sans lutter.
Trois pièces de monnaie gisent près de son corps.
Nina Padilha © 24/04/2016
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