Ultime rivage
A mon fils
J'ai extirpé de moi un passé désolant.
Ma plume de fait douce et brillante à la fois.
J'ai quelques illusions, je chemine sans foi.
J'aime les vagues bleues, le vol des goélands…
L'inanité des jours qui alourdit mon âge
Agite des pensées m'assaillant, quelques fois.
Mais, dans les nuits salées, je m'endors sans tapage.
Un jour je partirai en laissant, derrière moi,
Mes écrits dérisoires, mes peines, mes émois,
Pout atteindre, in fine, mon ultime rivage.
Nina Padilha © 04/10/2014
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