Tanagra
Un diaphragme curieux capte ton corps hautain,
Contours céruléens sous une peau ivoire,
Vêtu haute couture, fardé tous les matins ;
Éblouissant tes yeux, indicibles miroirs.
Silhouette élancée, drapée de nostalgie,
Tu rôdes, dans la vie, sans jamais te poser.
Tu voudrais oublier les pleurs que tu vagis,
Humectant, quelques fois, tes rêves névrosés.
Gisant, sous l'oreiller, tous les cris que tu oses,
Hurlements silencieux frémissants en ton sein,
Excipent la douleur, toujours en overdose,
Supplices accablants que tu fuis à dessein.
Exposant ta beauté, tu drogues tes malaises
De New-York à Tokyo, toujours en décalage.
Elles te rattraperont ces faims que tu apaises :
Nul ne peut échapper au temps et ses outrages
Nina Padilha © 08/11/2011
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