Souvenirs d'Afrique
Je me souviens encore de l'étendue immense
D'un océan bordant les plages de l'enfance,
Et le vent parfumé soufflant dans les manguiers.
Les percussions du ciel effrayantes, soudaines,
Et sur le zinc luisant la pluie, croque-mitaine,
Martelant, entêtée, mille gouttes d'acier.
L'équateur embrasé d'un aveuglant soleil
Décantant vers le soir l'impossible sommeil
Claustrée peureusement dans un frêle ergastule.
Ah, ces nuits terrifiant mes rêves de donzelle
Suppliant d'éloigner le chant des anophèles
S'efforçant de percer mon bouclier de tulle.
Nina Padilha © 12/06/2020
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