Séléné coupable
Force est de constater que le sommeil m’a fui.
Me laissant désœuvrée, au milieu de la nuit,
Déambulant, paumée… Un être pitoyable
Errant sans pyjama… Séléné est coupable.
Son disque lumineux, trônant au firmament,
Elle dardait ses rayons et j’ai cru, un moment,
Qu’elle me regardait. J’ai détourné les yeux,
Préféré l’écriture à la beauté des cieux !
Une plume rebelle, bavant une encre noire,
A biffé le papier où gisait ma mémoire,
Alignant quelques vers, pour convier le sommeil.
La lune a déguerpi mais cachant le soleil
Des nues bien menaçantes ont annoncé l’orage.
L’aurore est arrivée, alourdie de nuages.
Je me suis recouchée et Morphée, généreux,
M’a permis de trouver un repos bienheureux.
Nina Padilha © 14/08/2022
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