Sans poches
N'oublie pas le Champagne, pour quand tu seras seul
T'enivrer, lentement, de coupes et de larmes
Éclaboussant les vers tous écrits sans vacarme
Que je tu liras peut-être. Et moi, dans mon linceul,
Je te regarderai dans ma maison vidée
De ses moindres échos ; émois et coups de gueule
Ricochant sur les murs qu'il faudra dénuder.
Je te verrai remplir une maigre sacoche
De trésors inutiles. Mon drap n'a pas de poches !
Peu me chaura alors. Je n'ai rien possédé.
Nina Padilha © 16/01/2015
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