Sans moi
Depuis que ce virus occupe l'attention
Des merdias imprimant des news à sensation
Les autres maladies, auraient-elles disparu ?
Tous les autres décès, cela semble incongru,
Ne sont plus dénombrés. C'est purement magique !
Il a remis en cause toute l'histologique,
Ce corona machin, un sacré numéro…
Il a tout effacé, tout remis à zéro.
Pourtant, ici et là, quelques voix ont fusé.
Contrariant le blabla des gens autorisés
A débattre, sérieux, de façon collégiale.
Leurs propos lénifiants, leur ego colossal…
Prêteraient à sourire en d'autres circonstances.
Un professeur s'en mêle, aussitôt on le tance !
J'ai vu un prix Nobel conspué sur la toile,
De simples médecins accrocher leur étoile
Sur des publications vendues au plus offrant
De grands laboratoires se déshonorant.
Dans ce monde faussé où est la vérité ?
On est bien trop sur terre, il faudra limiter
Cette démographie qui semble s'emballer.
Tant pis pour les BB qui veulent m'accabler.
Certains, plus éveillés hérissent leurs pensées.
J'approuve les idées de ceux qui, courroucés,
Exposent, réfléchis, ce qu'ils ont décelé,
Ne veulent, surtout pas, être manipulés.
J'adopte tout cela et suis assez d'accord.
Vous aurez beau y faire, vous n'aurez pas mon corps.
J'avance à découvert dans les rues de ma ville.
Une triste pensée pour ces moutons dociles
Qui affichent leurs yeux, regards accusateurs
Des sourires masqués et des gestes menteurs.
Nina Padilha © 13/07/2020
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