les-nouvelles-chaises-de-nina

Dans mon jardin, jadis, des craintes coutumières

Poussaient allègrement en faussant, obstinées,

Tous les vœux formulés pour mon anniversaire.

Aucune interruption dans les charges bornées

Ourlant ma pauvre vie. Un assaut acharné

Grignotant mes espoirs, éteignant mes lumières.

Un chagrin m’a fauchée puis le vent a tourné

Je cultive à présent des roses trémières

Dans un cocon charmant entre garrigue et mer.

Un long chemin d’éveil, ma route illuminée,

Ma plume retrouvée qui danse, bayadère,

Quatrains reconnaissants et rimes pardonnées.

Sous la bénédiction d’une amitié sincère

J’épands atour de moi l’Amour qui m’est donné.

Et c’est le cœur en paix, heureux, rasséréné

Qu’à l’Absolu toujours j’adresse mes prières.

Nina Padilha © 17/02/24