Plage outragée
Les vagues en colère ont dévoré la plage.
Les brise-lames aussi, sont à demi-noyés.
Le soleil, interdit, contemple les outrages
Causés par la folie d'un Marin dévoyé.
Tournent les goélands dans un ciel apaisé.
Où est le sable brun ? Où sont les coquillages ?
Et les oiseaux de mer, cherchant à se poser,
Filent en battant de l'aile, s'éloignent du rivage.
Sur le basalte à nu, s'évanouit l'écume.
Assiégés par les eaux, les phares étonnés,
Regardent l'horizon qui, sagement, allume
De pourpre et de topaze, la Méditerranée.
Nina Padilha © 28/10/2016
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