L'été s'en va
Semaines incendiées, aux torrides Césars,
Affichant un azur aveuglant, triphasé.
Dans la touffeur des jours, le ponant, embrasé,
Allumant l'horizon où se perd, par hasard
L'attente malmenée d'un poète immobile
Contemplant, médusé, du monde, le bazar.
Maintenant des nues grises, au-dessus de la ville,
L'été touche à sa fin, chute le thermomètre.
Il lui faudra, bientôt, refermer les fenêtres
Hiberner bien au chaud de poésies graciles…
Nina Padilha © 28/08/2015
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