Nuits difficiles
Mon lit est un fouillis de coton chiffonné
Avec des oreillers plein de rêves cryptés.
Je m’y glisse, lassée, d’une pauvre journée
De grisaille et de vent. Un printemps chahuté.
.
Des images d’ailleurs qui me sont familières
S’infiltrent par moments, comme un rappel têtu.
Et en fermant les yeux, évitant leur lumière,
J’appelle le sommeil qu’un Morphée sans vertu
Me jette à la figure en se fichant de moi.
La housse tourmentée, la couette de guingois
Et le drap bouchonné qui me colle à la peau…
Enfin je sombrerai vaincue, de guerre lasse,
Dans un coma stérile que le matin agace
Où je me lèverai sans avoir de repos.
Nina Padilha © 29/03/24
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