Ninarbre
C'est comme si l'été, en doublant le printemps,
Nous avait tout donné avec un peu d'avance.
Enfin, les giboulées ont rattrapé le temps,
Abreuvé la nature frappée par la carence.
- Avec autant de pluie, ma plume va moisir ?
Demandé-je taquine, à la douce Elo.
Elle m'a répondu, avec un grand sourire :
- Elle n'est pas farouche, ne redoute pas l'eau.
Tant de pluie arrosant tes rimes débridées
Lui sera bénéfique. Tu peux rester de marbre
Il y aura encore, pour nous émerveiller,
Des poèmes en fleurs à l'ombre d'un Ninarbre…
Nina Padilha © 13/06/2011
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