Ma vie est un radeau
De voir un ciel si bleu devient presque indécent.
La terreur dans la nuit, le sang des innocents,
Le monde à la dérive, l'horreur banalisée
Pourtant chante l'oiseau, aux matins irisés.
La mer est paresseuse, écrasée par l'azur
J'ai le cœur à l'envers, battant malgré l'usure.
Vers quel néant demain galope et nous emporte ?
Quels monstres sanguinaires frapperont à nos portes ?
Plus que jamais ma vie ressemble à un radeau.
Mes efforts "carpe diem" me font courber le dos.
Pourquoi continuer ce qui n'est que survie ?
Je n'ai aucun projet et encor' moins d'envies.
Nina Padilha © 16/07/2016
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