Lune de février
Troublée par l'albédo, j'erre dans la maison.
Séléné, Séléné ! Ô Reine de la nuit !
J'adresse ma supplique au bel astre qui luit
Et qui ne s'émeut point. Terrible lunaison !
Désemparée, tremblante, je cherche le sommeil.
Mais Morphée s'est enfui par-delà l'horizon,
En suivant l'impérieuse et me laissant en veille.
Imbolc, désabusé, n'offre aucun secours.
Et au matin, la belle finira son parcours,
Abandonnant le ciel, chassée par le soleil.
Nina Padilha © 03/02/2015
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