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Le ciel, envieux des flots, s'est paré de dentelles.

Il arbore un dais de fine mousseline

Qui a mangé l'azur en ombrant les collines.

Le vent est à la pluie, m'ont dit les hirondelles.

Les ardeurs de Phébus, enfin atténuées,

Leurrent les estivants, buvant sous les tonnelles,   

Car les températures, se riant des nuées,

Étouffent les maisons et font crever les plantes.

Les Agathois fourbus, soupirent et commentent

Quand septembre viendra l'été diminuer.

 Nina Padilha © 08/08/2015