Le chagrin du basalte
L'hiver qui se rapproche fait frissonner mon âme
Mes vers ont bien du mal ! Je vous le dis, Madame.
Ce matin de tempête, je suis restée chez moi
A regarder octobre diluer ses émois.
Vous auriez vu la pluie danser avec le vent.
Les feuilles s'envoler jusque sous les auvents.
Vous auriez entendu gémir tous les noyés ;
Le Marin chahuter, les pierres larmoyer.
Vous auriez vu, Madame, l'état de ma terrasse !
Le mimosa à terre, mes mains inefficaces ;
Le chagrin du basalte, les lauriers désolés,
Le silence perdu et mes larmes couler…
Nina Padilha © 13/10/2016
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