Je ne sortirai pas
Les entrées maritimes, grises, sempiternelles.
Poussées par le Marin, devenues coutumières,
Sous un ciel larmoyant qui biaise la lumière.
Je déteste ce temps outrageant mes prunelles.
Avec un thé brûlant je chasse les frissons
Qui agitent mon corps. Lors, ma plume rebelle
Se moque de mes vers, se cabre sans façons.
La pluie s'est invitée, en ce lundi morose.
Ruisselant sans arrêt, ne fait aucune pause.
Je l'avais bien prévu… J'ai compris la leçon.
Nina Padilha © 25/01/2016
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