Je me croyais poète
Tomberont dans l'oubli, poèmes et romans.
Ces écrits éphémères brodés dans le silence ;
Mes battements de cœur et ma résilience…
Ne me survivront pas. Mais aucune importance.
Ma plume racornie sera à la retraite ;
Mon nom s'effacera, un jour, tout doucement.
Déjà, les compliments me laissent stupéfaite.
Ni ailes d'albatros, ni semelles de vent.
Des rimes un peu bancales, de travers, bien souvent.
Heureusement pour moi, je me croyais poète…
Nina Padilha © 05/10/2015
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