Hier, avec l'orage
Voilà les porteurs d'eau déambulant, sauvages,
Dans un ciel hésitant entre azur et argent.
Souffle la Tramontane et passent les nuages…
Combleront-ils les vœux que font les pauvres gens ?
La nuit vite tombée. Un éclair au lointain.
Un autre et plus encore. Les ombres triphasées.
Roulement du tonnerre. Quelques gouttes, soudain.
S'offre, avide, la terre, maintenant apaisée.
Puis l'ami brésilien venu avec l'orage
Mettre du baume au cœur en sucrant mon cafard.
Ses mots justes, gentils, m'ont donné du courage.
Salut aux Orixás, à leur secours sans fard.
L'averse terminée, emportant, en rigoles,
Mes dols récalcitrants incrustés de soupirs,
L'ami est reparti en laissant ses paroles.
Qui m'ont bercé longtemps et j'ai pu m'assoupir.
Nina Padilha © 19/08/2017
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