Forte mais affectée
A Robert Notenboom
Les départs sont chagrins, laissant un goût amer
A ceux qui, désormais, devront vivre l'absence.
Si je résiste encor', c'est par résilience,
Dans cette ville noire lovée en bord de mer.
Je sais que tu t'en vas. J'aimerais t'imiter.
N'étant pas suicidaire, je patiente en silence.
J'écris, malgré l'hiver, en attendant l'été ;
La ronde des saisons glissant sur ma terrasse…
Bannière carpe diem à chaque jour qui passe !
Ma plume est bouclier. Forte mais affectée.
Nina Padilha © 30/11/2015
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