Été 2019
Junon a fait l'été torride, calcinant.
Une touffeur extrême, un soleil implacable,
La mer aux vagues molles, le sable bouillonnant
Et les adustes sols devenus inflammables.
A l'ombre de mon antre, j'écoute les clameurs
Des peuples stupéfaits brandissant leurs colères.
Des fous sont au pouvoir et la terre se meurt,
Salie, empoisonnée. Notre fin s'accélère.
Plus d'abeilles, d'oiseaux. L'insouciance est de mise.
L'humain, ce prédateur… Corrompu par l'argent.
Palabres sans effet. Tant pis pour la banquise !
Aucune compassion. Peu importe les gens.
J'ai le cœur à l'envers, je deviens plus sensible.
Ma plume s'est figée, aujourd'hui dissonante.
Je pleure le passé, quand tout était possible,
Quand j'offrais mon sourire aux lendemains qui chantent.
Nina Padilha © 15/08/2019
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