Entre Imbolc et Ostara
La beauté de ce gris dont se parent les nues
Et cette pluie d'argent, à peine retenue,
Donnent une impression de tristesse boudeuse
Rampant sur les pavés de poésie frileuse.
Mais l'hiver, nonobstant, prépare ses bagages
Et s'en va, doucement, hanter d'autres rivages.
J'ai honoré Phébus, rayonnant, ce matin.
Les fêtes Lupercales, près du Mont Palatin
Vénéraient la nature, le renouveau vernal
Précédant la torpeur des journées estivales.
Ainsi vont les saisons sous les cieux impassibles.
Pour mon anniversaire, une joie indicible :
Succédant à Imbolc, Ostara attendue
Couronnera Gaïa, au souffle suspendu,
Nos cœurs se réjouiront de mille fleurs nouvelles
Et mars chantera le retour des hirondelles !
Nina Padilha © 25/01/2013
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