Aigreurs
J'ai regardé la mer, si bleue, si attirante.
J'ai marché dans l'écume ; baladé mes silences.
Le sel sur mes blessures, hideuses, purulentes.
En cette fin d'été tirant sa révérence.
S'obscurcit l'horizon qui me semblait si rose.
Ma vie est un radeau perdu, à la dérive.
Trop de rêves brisés, chagrins en overdose.
La chienne me sourit. Je l'ignore, j'esquive.
Pour ma petite fille… Peut-être que demain,
L'espoir, dans le coma, s'ouvrira à nouveau.
Quelqu'un arrivera et me tendra la main ?
Une aide, un sourire, un élan, un bravo…
Nina Padilha © 28/08/2017
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