A quatre heures de toi
A quatre heures de toi ici, près de la mer
J'attends que tu reviennes, désarmé et tranquille.
J'imagine ma joie mais ce jour viendra-t-il ?
Peut-être ce sera pour enterrer ta mère ?
Tu es parti si vite et, depuis, le silence.
Si ce n'était ma plume… Que mes jours sont amers !
J'apprends, dans la douleur, à vivre ton absence.
Tu me rends responsable du sort qui m'a taclée.
En emportant mes rimes, en refusant ma clé,
Tu te punis toi-même. Inutile souffrance…
Nina Padilha © 25/10/2015
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