Quelle fête ?
D'accord, c'est commercial. Tout ce que je déteste.
Arnaque aux sentiments, du moins, ce qui en reste.
C'est l'argent qui domine. Alors je m'en écarte.
Pourtant j'espère encore, un appel, une carte…
Le ciel est à la pluie. J'ai fermé les fenêtres.
J'attends, dans le silence. Tu cèderas, peut-être,
A l'ambiance du jour, qui s'étale partout.
Si encore ne m'avaient quittée mes deux matous…
Mais je n'ai que leurs ombres, muettes, près de moi.
Ce vide me chagrine, me donne des émois,
Ne trouvant plus d'écho dans les vers qui transpirent
D'une plume attachée à cette étrange lyre.
Soudain, le téléphone, ta voix dans mon oreille.
Mon ciel s'est éclairci d'un rayon de soleil.
Tu n'as pas oublié et mon cœur se repose.
Le bonheur, après tout, ne tient qu'à peu de chose.
Nina Padilha © 27/05/2018
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