Nivôse
Tu regardes le ciel chargé de lourds nuages
Qui pleurent sans arrêt depuis la veille au soir.
L'hiver s'éternisant prend la lande en otage
Glaçant même ton corps au vêtu dérisoire.
Attends encore un peu que la saison s'en aille.
Tu verras l'horizon aux précoces aurores
Céder à l'équinoxe son manteau de grisaille,
Pour accueillir Phébus et son chariot d'or.
J'ai hâte, moi aussi, que le zéphyr vernal
Vienne remplacer cette bise hiémale.
Nivôse est ainsi fait et tourmente nos cœurs.
Mais le printemps viendra décorer ton jardin,
Fleurir les géraniums et le tendre jasmin,
Ranimer les rameaux aux bourgeons prometteurs.
Nina Padilha © 26/01/2011
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