Le vent de février
Janus ouvre la porte au vent de février
Qui inquiète ma plume, agite l’encrier.
La France paysanne, dans le bruit des moteurs
Exprime sa colère et roulent les tracteurs.
J’écoute le silence : pas un bruit dans la ville.
Le vol habituel des goélands tranquilles,
Dans un ciel dégagé où les ombres du soir
Lentement se déploient. Il fera bientôt noir.
Somnolent les bourgeons déhiscents de mes plantes,
Quelques gamins pressés, le voisin qui plaisante…
Ni fureur ni clameurs. Tout est calme, serein.
Pourtant la toile explose et l’alerte est mondiale.
L’échéance a sonné ; le verdict est glacial,
Maintenant officiel : le début de la fin.
Nina Padilha © 31/01/24
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