Jules en demi-teinte
Ostara n’a pas pu étaler ses merveilles
Au ciel chargé de pluies.
Elle a cherché en vain les rayons d’un soleil
Dont l'absence m'ennuie.
Les hommes sont-ils fous de contrarier ainsi
Le temps et la nature ?
Toujours aléatoires, les quelques éclaircies
Font durer l’imposture.
Ces bourgeons atrophiés, insectes ravageurs,
Floraison empêchée.
L’égoïsme des gens, dédaigneux ou moqueurs.
Hirondelles gênées.
Que dire de ces vents qui viendraient du désert ?
Non, ce n’est pas du sable.
Ces oiseaux de métal déversant la misère
De produits détestables.
Ma tristesse est immense mais je sais que, demain,
Une aurore nouvelle
Viendra illuminer nos cœurs, bénir nos mains.
J’ai foi en l’Eternel.
Nina Padilha © 06/07/24
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